Anne BOULO

Co-Fondatrice de FDE-Ensemble
Congo

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Qui es-tu ? Quelle est ton activité ?

Je suis Anne, professeur des écoles au lycée Français Charlemagne à Pointe-Noire au Congo-Brazzaville, j’enseigne en classe de CE1. Je vis depuis plusieurs années à l’étranger et je suis passée par la République Tchèque, l’Autriche puis le Vietnam avant d’arriver en Afrique centrale. Je suis passionnée de théâtre, d’improvisation théâtrale, j’entraîne un groupe d’adultes à Pointe-Noire et nous jouons des spectacles ou des matchs d’improvisation plusieurs fois dans l’année.

Pourquoi t'es-tu engagé dans l’association FDE-ensemble ?

 J’ai créé l’association avec Pascal de New York. Nous avions envie de créer une association qui nous ressemble, qui rassemble toutes les générations, qui porte des projets et qui permette aux Français qui vivent dans différents pays du monde de monter des projets dans leur ville de résidence avec un accompagnement, un soutien administratif ou technique ou simplement moral. 

Sur quel(s) projet(s) en particulier - pourquoi ?

Je m’occupe de l’axe “Mobilité internationale des jeunes”. Nous avons décidé de développer cette thématique car il y a un vide semble-t-il concernant la jeunesse, l’information est très éparse, selon les projets de mobilité choisis. La mobilité est multiforme: les études, les stages, les vacances, les emplois à court terme, les alternances, les expériences professionnelles, les vacances, le bénévolat, le wwoofing, etc. D’autre part, la mobilité des Français peut se faire depuis la France mais quand on est Français ou binational ou d’une autre nationalité et qu’on vit dans un autre pays depuis toujours ou depuis longtemps, aller vivre en France se prépare sérieusement ! 

Quelles sont tes relations avec les Français de l’étranger dans ton pays de résidence ?

 Il me semble qu’elles sont plutôt bonnes. Cela fait 3 ans que je vis et travaille à Pointe-Noire. Je suis élue Conseillère des Français de l’étranger pour le Congo depuis 2 ans. Je côtoie davantage les habitants de Pointe-Noire mais je me rends parfois aussi à Brazzaville. Les relations sont aussi souvent “ numérisées” mais fluides malgré la distance et grâce aux mails et réseaux sociaux. 

Qu’est ce qui fait scintiller tes yeux ? Qu’est-ce que tu cours faire une fois ta journée finie ?

 Une bonne blague, un bon jeu de mots fait toujours scintiller mes yeux. Au moins c’est économique 🙂 
Une fois ma journée finie, j’avoue que je cours lire les 250 messages reçus dans la journée ! Je n’ai pas de connexion wifi ou 3G dans la journée… 

Un truc génial que tu as appris récemment.

 Que les pièces d’Alexis Michalik, un auteur de théâtre (notamment) que j’adore, sont jouées aussi cet été dans des théâtres parisiens et qu’il sera enfin possible d’aller les voir, après avoir lu les livres ! Allez voir “Edmond”, ”Le porteur d’histoires” ! 

Ton endroit secret dans ton pays de résidence que tu aimerais faire découvrir

 Je crois qu’il faudrait juste déjà venir au Congo. C’est un pays avec une richesse de paysages, de faune et de flore surprenante. Il faut aimer la déconnexion totale, la nature, la simplicité, les rencontres impromptues, l’aventure et faire de la piste mais aussi la musique, la danse, le plaisir de la sape et des joutes verbales ! 

Si vous pouviez avoir un dîner avec n'importe quelle personne, vivante ou décédée de votre pays de résidence, qui choisiriez-vous et pourquoi ?

J’aimerais rencontrer et discuter avec Alain Mabanckou. C’est un auteur franco-congolais, né à Pointe-Noire. Avant d’arriver au Congo, j’ai lu quelques uns de ses livres et deux m’ont marqué: Lumières de Pointe-Noire et Petit piment que je vous conseille vivement de lire. Il y a aussi des auteurs de théâtre que j’aimerais rencontrer !