Pascal Royer
Membre fondateur de l'association
NewYork
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Qui es-tu ? Quelle est ton activité ?
J’ai 59 ans, marié et 2 grands enfants de 30 et 27 ans.
Pendant toute ma carrière, j’ai créé des entreprises pour moi ou pour les partenaires qui me faisaient confiance, soit en franchise, soit en coopérative, soit en partenariat. J’ai participé directement à la création d’une centaine d’entreprises , majoritairement de distribution ou de services.
Depuis 10 ans, je fais partie d’une espèce en voie d’apparition, les époux suiveurs. Mon épouse a été mutée à New York et nous avons décidé de changer totalement de vie à cette occasion. Entrepreneur, j’ai vendu le réseau de franchise que j’avais créé en France. Arrivé aux États-Unis au départ pour 3 ans, je n’imaginais pas de retomber dans la création d’entreprise. Je l’ai fait différemment en montant une entreprise unipersonnelle dans le domaine de l’optique (les lunettes, pas les réseaux).
Pourquoi t'es-tu engagé dans l’association FDE-ensemble ?
Nous nous sommes rencontrés avec Anne Boulo avec la même idée, il manquait une structure mondiale pour aider les Français de l’Etranger à monter des projets. Je cherchais une solution pour compenser mon empreinte carbone, notamment du à mes vols transatlantiques. Rien ne me satisfaisait, c’est de là qu’est partie l’idée de la forêt des Français de l’Etranger. J’avais également accompagné mes enfants sur leur mobilité internationale et pris conscience de la solitude des jeunes et de leur entourage. Mes enfants ont étudié en France, aux États-Unis, en Espagne et en Italie et chaque fois il y fait une tonne de questions sans réponse.
Sur quel(s) projet(s) en particulier - pourquoi ?
La forêt des FdE bien sûr. Même en étant très attentif à son empreinte carbone, l’empreinte carbone des FdE est souvent démesurée à cause des déplacements en avion. Il faut bien entendu essayer de limiter ses voyages en avion. Mais cela reste problématique pour beaucoup de FdE. La compensation est le minimum que nous devons faire en parallèle d’une démarche de sobriété. Il y’a plein de programmes de reforestation pour compenser son empreinte carbone. Pour les avoir beaucoup étudiés, il y a beaucoup de « greenwashing » en proposant de planter des arbres à l’autre bout du monde, choix uniquement économique et souvent mal maîtrisé. Ces démarches peu éthiques mettent en péril la démarche de compensation carbone. C’est pour cela que nous avons créé la forêt des FdE. Des arbres plantés en France avec des engagements notariés auprès des propriétaires des terrains plantés, qu’il soit public ou privé, les engageant à ne pas pouvoir couper les arbres pendant une période de 100 ans.
Quelles sont tes relations avec les Français de l’étranger dans ton pays de résidence ?
En plus des amis, mon activité associative et mon rôle de Conseiller du Commerce Extérieur de la France me font rencontrer des gens formidables au quotidien.
Qu’est ce qui fait scintiller tes yeux ? Qu’est-ce que tu cours faire une fois ta journée finie ?
La rénovation des bâtiments anciens. Prendre une vieille maison, lui redonner sa splendeur, en respectant les méthodes ancestrales, les matériaux d’origine , les us et coutumes locales … tout en les adaptant au changement climatique et au mode de vie actuelle. Commencer par les plans, suivre le chantier et aller au détail de la finition reste une passion après une petite dizaine de maisons rénovées.
Un truc génial que tu as appris récemment.
Le pictogramme de la pompe à essence sur toutes les voitures à travers le monde qui détermine , grâce à une petite flèche, si le réservoir se remplit à droite ou à gauche. Très utile si, comme moi, vous n’avez pas de voiture et vous en louez de temps en temps.
Ton endroit secret dans ton pays de résidence que tu aimerais faire découvrir
Le magasin IKEA de Brooklyn. Pas pour le magasin, mais pour la traversée de la baie de New York par le bateau navette.
Si vous pouviez avoir un dîner avec n'importe quelle personne, vivante ou décédée de votre pays de résidence, qui choisiriez-vous et pourquoi ?
Le baron Haussmann. Pouvoir discuter avec lui de la rénovation d’une ville, adapter Paris à la vie moderne de l’époque.